Comme un champion au jeu de paume
Le jeu de paume tenait à la fois du tennis et du squash. Les rebonds sur les murs latéraux étaient autorisés. Le long d'un des murs latéraux courait une galerie qui recevait les spectateurs. Ils étaient protégés par un grillage et un toit en pente qui faisait parte du jeu. À la mise en jeu, le serveur devait faire rebondir l'esteuf (la balle) sur le toit avant de lui faire franchir le filet.
Jouer pour la galerie consistait à se faire valoir par des coups spectaculaires.
Amuser la galerie, c'était faire le pitre, par exemple en jouant par-dessous la jambe.
Amuser la galerie et jouer pour la galerie passeront dans le langage du théâtre dont beaucoup s'étaient installés dans les salles de jeu de paume désaffectées au XVIIIe siècle.
Amuser la galerie et jouer pour la galerie passeront dans le langage du théâtre dont beaucoup s'étaient installés dans les salles de jeu de paume désaffectées au XVIIIe siècle.
Dans les vrais théâtres, la galerie était le dernier balcon surnommé par le public parisien qui s'y pressait debout, le poulailler ou le paradis (en Allemagne, c'est l'olympe).