L'expression sort directement des fourneaux.
« Une capilotade est une sausse qu'on fait à des restes de volailles & de pièces dépecées », Furetière. Le mot a été emprunté au XVIe siècle à l'espagnol capirotada, ragoût fait avec des œufs, du lait & d'autres ingrédients.
Dans sa jeunesse, Gargantua déjeunait dès le matin « pour abattre la rozée et maulvais air : belles tripes frites, belles carbonnades, beaux jambons, belles cabirotades et force souppes de prime. »
En 1626, Charles Sorel emploie déjà l'expression dans son sens agressif actuel : « Comment, coquins, estes-vous bien si osez que vous battre devant moy ?... Si j'entre en furei, je vous mettray tous deux en capilotade. »