De bataille
On a peine à imaginer que les percherons ou les boulonnais, ces chevaux lourds qu'on voyait paisiblement tirer la charrue ou le tombereau sur les chemins de campagne étaient les chevaux de bataille des chevaliers du Moyen Âge.
Mais il n'est qu'à réfléchir au poids du cavalier, de son armure, de sa lance et de son épée, y ajouter le poids de la barde en lames de fer du cheval : entre trois et quatre cents kilos...
Ce n'est pas un pur-sang arabe ou un chevau-léger qui pouvait conduire le chevalier à la bataille. Il fallait un grand cheval. Plus un en réserve, s'il était abattu sous lui, ce qui explique le pluriel.