Sur le bout des doigts
Posséder un livre était jadis un privilège. Savoir lire aussi. Comme des écoliers appliqués, nos ancêtres lisaient le plus souvent à haute voix en suivant les mots avec leur doigt. À force de relire leur unique livre, en général la Bible, ils finissaient par en connaître le texte sur le bout du doigt.
Mais pourquoi par cœur ? Il faut dire que les Anciens n'étaient pas très fort en anatomie et attribuaient au cœur des fonctions multiples : la digestion (avoir mal au cœur), la générosité (avoir bon cœur), l'amour (faire le joli cœur), l'imagination (dîner par cœur), alors pourquoi pas la mémoire ?