Prendre l'escampe − probablement de l'occitan escamper, se délivrer, se sauver − c'est prendre la fuite.
« Il eut une fois un laquais d'Auvergne qui luy avoit desrobé dix ou douze escus, et avoit pris l'escampe » (Des Accords). Il résulte que l'escampette, c'est la sauvette, avec un petit air coquin. « On dit de la poudre d'escampette quand on prend la fuite », écrit Furetière.
L'image résulte très certainement d'un jeu de mots sur prendre la poudre, médicinale cette fois, c'est-à-dire une potion légère qui déclencherait le sauve-qui-peut, en même temps que celui qui détale soulève de la poussière. Il se trouve aussi qu'il est vif comme la poudre et part comme un boulet, ce qui ne gâte rien !
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