Des pieds à la tête
L'expression date du temps de la chevalerie. Se préparer au combat demandait une longue patience. Le chevalier devait endosser ses solerets, ses jambières, ses genouillères, ses cuissardes, son haubert, sa cuirasse, son camail, son hausse-col, ses épaulières, ses cubitières, ses brassards et son heaume. Protégé ainsi des pieds à la tête par quatre-vingts livres d'armure, il se sentait armé de pied en cap pour le combat ou la joute.
Il ne s'agit pas ici de la cape, le manteau, mais du cap, mot provençal pour chef (du latin caput, tête). À noter aussi que cape qui est un mot provençal a la même origine.
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