Tenir en lisières

Pour apprendre à marcher 
Pour guider les premiers pas des jeunes enfants, on avait coutume autrefois de coudre deux cordons au dos de la robe qui, jusqu'en 1914, habillait aussi bien les garçons que les filles. Ces cordons portaient le nom de lisières parce que confectionnés par souci d'économie dans des lisières encore bonnes de draps usés en leur centre. 
Déjà, au temps de Jean-Jacques Rousseau, la locution tenir en lisières avait le sens figuré qu'elle a aujourd'hui : maintenir sous sa dépendance.