L'héroïne, invitée par cette question à un concert par un
jeune homme de quatorze ans son cadet, voit soudain
basculer toutes ses certitudes.
« C'était le genre de
questions que les garçons lui posaient quand elle avait
dix-sept ans.»
Il lui semble qu'elle révèle «tout un
immense oubli : tout ce qu'elle avait oublié, toutes les
questions qu'elle avait délibérément éviter de se poser. »
Elle découvre subitement la différence entre aimer et savoir qu'on aime : si dans le domaine culturel, la perte de la sensation immédiate est triste, mais non vitale, la question devient grave lorsqu'elle concerne le compagnon avec qui elle vit. Aime-t-elle Roger comme sa mère, sa vieille nourrice, sa voiture ?
Elle découvre subitement la différence entre aimer et savoir qu'on aime : si dans le domaine culturel, la perte de la sensation immédiate est triste, mais non vitale, la question devient grave lorsqu'elle concerne le compagnon avec qui elle vit. Aime-t-elle Roger comme sa mère, sa vieille nourrice, sa voiture ?
La banalisation de l'amour et la nécessaire remise en
question de certitudes sont résumées dans ces trois
mots.
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