Cette expression a vu le jour chez les libertins lettrés, avant de se propager assez largement, mais
modérément, tout de même, dans des couches plus
populaires au cours de la première partie du XXe siècle.
Jacques Cellard qui a bien fait le tour de la question
l'explique ainsi : « La métaphore porte sur la plume d'oie
dont on humectait le bec de la langue pour pouvoir le
tailler au canif, opération souvent confiée à une femme.
Un roman de 1868 a pour titre : Cécile Coquerel,
tailleuse de plumes ».
L'une des premières attestations de la locution est fournie en 1906 par Guillaume Apollinaire qui la situe dans le corps enseignant : « Ah ! Hélène, comme ta langue est habile ! Si tu enseignes aussi bien l'orthographe que tu tailles les plumes, tu dois être une institutrice épatante », Les Onze Mille Verges
L'une des premières attestations de la locution est fournie en 1906 par Guillaume Apollinaire qui la situe dans le corps enseignant : « Ah ! Hélène, comme ta langue est habile ! Si tu enseignes aussi bien l'orthographe que tu tailles les plumes, tu dois être une institutrice épatante », Les Onze Mille Verges
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