Tout le monde connaît le sens de l'expression, « n'attacher aucune importance à quelque chose », et longtemps on pensa qu'il s'agissait de l'an 40 de la Révolution, expression des royalistes après l'adoption du calendrier républicain : mais le régime ne dura pas jusque là. La découverte par Pierre Enckell d'un exemple datant de 1790 a ruiné cette explication.
Aujourd'hui, on estime qu'il s'agit plutôt d'une déformation de « s'en moquer comme de l'Alcoran ». Le mot Coran ayant remplacé au XVIIIe siècle l'ancien Alcoran (al-qor‚n), l'expression n'aurait plus été comprise. En fait, il y a comme une crase (télescopage de deux expressions, deux tronçons de phrase), entre « s'en moquer comme de l'an 40 » et « c'est reparti comme en 40 », variation modernisée de « c'est reparti comme en 14 » allusion ironique à la Grande Guerre. Une expression qui supposerait que les combattants partaient le sourire aux lèvres et la fleur au fusil, pleins d'allant...
Aujourd'hui, on estime qu'il s'agit plutôt d'une déformation de « s'en moquer comme de l'Alcoran ». Le mot Coran ayant remplacé au XVIIIe siècle l'ancien Alcoran (al-qor‚n), l'expression n'aurait plus été comprise. En fait, il y a comme une crase (télescopage de deux expressions, deux tronçons de phrase), entre « s'en moquer comme de l'an 40 » et « c'est reparti comme en 40 », variation modernisée de « c'est reparti comme en 14 » allusion ironique à la Grande Guerre. Une expression qui supposerait que les combattants partaient le sourire aux lèvres et la fleur au fusil, pleins d'allant...