Pour signifier que l'on n'entend pas être pris pour un naïf, un imbécile, une victime désignée. L'origine de cette expression plaisante n'est pas éclaircie. C'est l'exergue du livre d'Antoine Blondin, Les Enfants du bon Dieu (1952) et le titre du film de Michel Audiard (1968).
Cette même année, le 9 septembre 1968, de Gaulle y faisait allusion : « [...] l'étrange illusion qui faisait croire à beaucoup que l'arrêt stérile de la vie pouvait devenir fécond; que le néant allait, tout à coup, engendrer le renouveau ; que les canards sauvages étaient les enfants du Bon Dieu » (cité par A. Passeron, in De Gaulle 1958- 1969, Paris, 1972)