Sueurs froides ou bouffées de chaleur, tremblements, mains moites, visage blême, autant de signes révélateurs qu'une crainte, qu'une angoisse ou une émotion nous étreint. Notre coeur se met alors à battre la chamade, tambourinant dans notre poitrine.
À l'origine, battre la chamade était une locution militaire désignant un signal donné par un tambour ou une trompette pour avertir que l'on souhaitait soit s'entretenir avec l'ennemi, soit se rendre.
Après un combat, l'ordre était aussi donné de battre la chamade afin d'obtenir une trêve pendant laquelle les deux camps s'autorisaient à ramener leurs morts vers leurs propres lignes.
Ces roulements de tambour ou coups de clairon étaient parfois mal interprétés ou étouffés sous la mitraille. Il s'ensuivait des bavures dramatiques et il fut décidé de doubler ces signaux sonores par un signal visuel, un drapeau blanc agité en signal de reddition ou demande de parlementer.
Tous les pays adoptèrent ce signal qui remplaça le battement de la chamade.