L'aviateur Georges Guynemer
Pour tuer le temps entre deux missions, les aviateurs de 14-18 tapaient le carton. Ils jouaient à la manille. À ce jeu, le dix et l'as sont les deux cartes les plus fortes. D'où la tradition de décerner au pilote qui avait abattu plus de dix avions ennemis le titre d'as. Le nouvel as devait alors payer le champagne !
S'inspirant des formules der des ders et prems des prems, la presse surnomma Guynemer, l'homme aux 54 victoires, l'as des as.