En France, c'est au Festin de pierre de Molière que l'on
pense avant tout en évoquant le mythe de Don Juan.
Un fait divers rapporté par la Chronique de Séville
semble à la base de la longue tradition de ce mythe.
Don Juan Tenorio fut massacré par les religieux du
couvent où était enterré un Commandeur qu'il avait
tué.
On fit croire que la statue de la victime s'était animée pour l'attirer en enfer. Plusieurs Festins de pierre, en France, précèdent le chef-d'œuvre de Molière, qui pâtit, auprès des contemporains, d'avoir été rédigé en prose. La transformation du séducteur sans scrupule en libre-penseur raisonnant la religion superstitieuse, souffrant sa vie en pessimiste plus qu'en jouisseur, et forçant le respect par sa résolution plus qu'il n'indigne par sa conduite, dépasse notre propos.
On fit croire que la statue de la victime s'était animée pour l'attirer en enfer. Plusieurs Festins de pierre, en France, précèdent le chef-d'œuvre de Molière, qui pâtit, auprès des contemporains, d'avoir été rédigé en prose. La transformation du séducteur sans scrupule en libre-penseur raisonnant la religion superstitieuse, souffrant sa vie en pessimiste plus qu'en jouisseur, et forçant le respect par sa résolution plus qu'il n'indigne par sa conduite, dépasse notre propos.
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