L'empereur à la barbe fleurie

Charlemagne, d'après La Chanson de Roland (v. 970) Comparer la blancheur de la vieillesse à un arbre en fleurs était bien plus valorisant qu'y voir le signe de la décrépitude. La sagesse — privilège de la vieillesse — était jadis jugée aussi importante que la force dans un combat.
Charles le Grand se définit donc essentiellement par cette barbe que l'empereur historique... n'a jamais portée ! il la caresse dans sa perplexité, jure par elle plutôt que sur des reliques et la met au vent pour aller au combat. Huit siècles avant Henri IV... le panache blanc ?


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