Absurde, insensé, incohérent, extravagant, saugrenu, grotesque, les synonymes d'ubuesque sont légion, comme si la langue française se plaisait à qualifier à l'envi ce qui est déraisonnable.
Le maître de l'absurdité dans notre littérature est sans conteste le personnage du père Ubu, un titre que revendiqua haut et fort son auteur Alfred Jarry (1873-1907).
L'auteur a voulu concentrer dans son personnage et celui de mère Ubu, sa volage épouse, tout le grotesque qui fut au monde.
L'auteur a voulu concentrer dans son personnage et celui de mère Ubu, sa volage épouse, tout le grotesque qui fut au monde.
Imbécile, méchant et même cruel, Ubu, sacré roi de Pologne et d'Aragon, se complaît dans l'arbitraire.
Pour s'enrichir, il décide de tuer tous les nobles de son royaume et de s'en approprier les biens. Insatisfait de ses magistrats et financiers, il leur fait subir le même sort. Accompagné de ses trois sbires, il se voit contraint d'aller de chaumière en chaumière percevoir l'impôt. La menace de décollation du cou et de la tête convainc les paysans d'obtempérer.
Pour s'enrichir, il décide de tuer tous les nobles de son royaume et de s'en approprier les biens. Insatisfait de ses magistrats et financiers, il leur fait subir le même sort. Accompagné de ses trois sbires, il se voit contraint d'aller de chaumière en chaumière percevoir l'impôt. La menace de décollation du cou et de la tête convainc les paysans d'obtempérer.
Dans un paroxysme d'imbécillité délirante, le père Ubu déclare qu'une fois fortune faite, il tuera tout le monde et s'en ira.
Jarry assuma son personnage jusqu'au terme de sa brève existence au point de parfois s'identifier à lui.
Voir : Merdre
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