Serveurs hypocrites de la divinité.
Baal-Zebud, Belzébuth
ou Baal-Zebud
Dieu d'Eqron, prince des démons
Baal-zéboul, le seigneur-prince était le dieu
cananéen d'Eqron, sans doute un dieu de l'orage,
dont le titre était devenu nom. Baal-Zébub, le
seigneur des mouches, est une déformation
intentionnelle et péjorative du nom. Le NT
comprendra Baal-Zéboul comme le seigneur du
fumier (zâbal) et en fera le prince des démons.
La tradition française l'a déformé en Belzébuth.
AT - Livre des rois, versets 1, 2, 3, 6 et 16Babylone
La Babylone moderne, la grande prostituée
Bab-ili (la porte de Dieu), ville mésopotamienne sur
l'Euphrate connue depuis le XXIIIe siècle av. JC, devient la
capitale d'un vaste empire qui devait durer quinze
siècles, avec des alternances de périodes fastes et de
déclins.
Elle fut particulièrement florissante sous le règne d'Hammourabi, au XVIIIe siècle et sous Nabuchodonosor, au VIe siècle. C'est à cette époque que les Hébreux y furent emmenés en esclavage : l'épisode, célèbre (Nabucco de Verdi) a nourri comparaisons et allusions.
La ville, abandonnée vers 300 av. JC, est le parangon de l'exil ou de la corruption. Dans l'Apocalypse, elle désigne cryptiquement Rome, la grande ville corrompue par les plaisirs matériels.
Babylone, quoique disparue, a continué à symboliser l'ennemi de la nation hébraïque, d'où le proverbe Sion pleure quand Babylone rit...
Elle fut particulièrement florissante sous le règne d'Hammourabi, au XVIIIe siècle et sous Nabuchodonosor, au VIe siècle. C'est à cette époque que les Hébreux y furent emmenés en esclavage : l'épisode, célèbre (Nabucco de Verdi) a nourri comparaisons et allusions.
La ville, abandonnée vers 300 av. JC, est le parangon de l'exil ou de la corruption. Dans l'Apocalypse, elle désigne cryptiquement Rome, la grande ville corrompue par les plaisirs matériels.
Babylone, quoique disparue, a continué à symboliser l'ennemi de la nation hébraïque, d'où le proverbe Sion pleure quand Babylone rit...
Baiser de Judas
Geste d'affection cachant une intention sournoise
C'est au domaine de Gethsémani que Judas salue Jésus
d'un baiser qui était en fait un signe de
reconnaissance pour les soldats venus l'arrêter.
On s'est interrogé sur la nécessité de ce signe pour un
homme aussi public que le Christ. Peut-être y a-t-il un
rappel de l'AT : Digne de confiance est l'ami qui blesse,
mais un ennemi prodigue les baisers. Mais c'est surtout
le symbole du geste d'amour, du baiser sacré censé
donner la paix, pour la trahison suprême qui a frappé.
On l'a aussi rapproché du baiser de paix que les
chrétiens se donnaient à la messe. Jadis, on l'omettait
les trois derniers jours de la semaine sainte en souvenir
de la trahison.
On a pourtant pu voir dans ce baiser un acte de réconciliation. Judas qui souhaitait conserver à la mission du Christ le caractère d'une rébellion contre Rome, aurait cru que son maître, acculé par la dénonciation, aurait dit oui à la résistance et se serait enfui. La passivité de Jésus aurait été la fin du rêve de Judas, qui n'avait plus qu'à demander pardon de sa trahison. Hypothèse séduisante, mais indémontrable... NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 26, versets 48 et 49
On a pourtant pu voir dans ce baiser un acte de réconciliation. Judas qui souhaitait conserver à la mission du Christ le caractère d'une rébellion contre Rome, aurait cru que son maître, acculé par la dénonciation, aurait dit oui à la résistance et se serait enfui. La passivité de Jésus aurait été la fin du rêve de Judas, qui n'avait plus qu'à demander pardon de sa trahison. Hypothèse séduisante, mais indémontrable... NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 26, versets 48 et 49
Bâtir sur le sable
Se lancer dans une entreprise ambitieuse dont les bases
ne sont pas solides, échafauder des hypothèses sans
fondement
Celui qui entend les paroles du Christ et les pratique bâtit
sur la roche ; mais s'il ne les pratique pas, il bâtit sur le
sable.
Jésus dénonce par là tous ceux qui se recommandent de
lui mais qui n'appliquent pas son enseignement ; le jour
venu, il les renverra.
Pour le repos de bien des chrétiens, il vaudrait mieux oublier ce passage...
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 7, verset 26Bâton de Moïse
Le bâton, le rameau, la verge d'Aaron, de Moïse
Attribut du commandement et du pouvoir magique
Il s'agit là du bâton de commandement des patriarches qui est la houlette du berger, et l'attribut du chef de clan dans les populations nomades.
Sceptre des rois, crosse des évêques, baguette du magicien (ou du chef d'orchestre !), il restera le symbole du pouvoir qu'il est depuis la Genèse. C'est aussi le symbole du royaume et de la tribu (en hébreu, shêbèt signifie à la fois bâton et tribu. Le bâton de Moïse est celui d'Elohim, il se change en serpent pour convaincre les Hébreux de la mission de Moïse, engendre les dix plaies d'Egypte, ouvre la Mer Rouge, fait jaillir l'eau du rocher du désert. Peut-être indique-t-il l'eau comme une baguette de sourcier ?
AT - Livre des Nombres, livre 17, versets 16 à 26
NT - Épître des Hébreux, livre 9, verset 4
Benjamin
La coutume de donner à l'enfant nouveau-né le prénom de so
rang dans la famille a perduré avec Benjamin qui désigne le cadet de la famille, et d'une manière plus générale, les jeune
générations.
Benjamin était le fils de Jacob et de Rachel, l'épouse préférée
dont il causa la mort. Il fut d'autant plus cher à son père qu
l'appela Binyâmin, le fils de la droite. Dans le contexte biblique
il s'agit d'un nom de bon augure, que l'on pourrait traduire pa
fils du bonheur. Jacob l'avait choisi à la hâte pour conjurer le mauvais augure du nom donné par Rachel mourante à son fils : Bénoni, fils de ma peine.
Peut-être s'agit-il du nom donné à l'ancêtre éponyme de la tribu de Benjamin, qui aurait été ainsi nommée parce qu'elle s'étai
établie au sud des autres tribus d'Israël, et en regardant vers l'est, les fils de la droite étaient en effet les fils du Sud.
AT- Genèse, livre 35, versets 16 à 20, et verset 24
Bible
Le grec biblon (du nom de Byblos qui contrôle le commerce du papyrus égyptien) signifiait coeur du
papyrus et par extension livre. Dans l'AT, c'est encore un
substantif ordinaire : livre de la Loi, livre de Moïse... Mais
l'emploi absolu se trouve déjà dans Daniel (9,2), où il
désigne probablement les livres prophétiques (au pluriel
biblia).
Bienheureux les pauvres en esprit
« Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux
leur appartient » : telle est la première des huit Béatitudes
évoquées par Jésus dans le Sermon sur la montagne.
Formule proclamant le bonheur de ceux qui savent renoncer
librement aux biens terrestres, donc, et souvent prise
ironiquement... Disons que ça laisse quelque espoir aux plus
démunis, parce que se défaire de son esprit n'est pas forcément
un choix dans cette société du spectacle... n'est-ce pas ? La
pauvreté intérieure serait supérieure encore à l'idéal franciscain.
Il faudrait arriver à ne rien vouloir, ne rien savoir, pas même
accomplir la volonté de Dieu, et parvenir ainsi à se libérer de
Dieu et de toutes ses œuvres que Dieu lui-même, s'il veut opérer
dans l'âme, devienne le lieu où il veut opérer... L'enseignement
de maître Eckhart (XIII-XIVe siècles, la grande période du
mysticisme) fut condamné en 1329, hors ce sermon (52).
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 5, verset 3
Boire le calice jusqu'à la lie
La coupe d'amertume
Subir l'adversité jusqu'au bout ; s'emploie lorsqu'on se croit
arrivé au terme de ses peines et qu'un rebondissement imprévu
vient les prolonger.
La coupe est l'image traditionnelle de la colère de Yahvé. Le
calice (calque du latin calix) est déjà une épreuve pénible, mais
s'il faut en plus en boire la lie, ce résidu amer qui s'est déposé au
fond, le châtiment est absolu ! C'est celui, en tout cas, que
réserve le Dieu d'Israël, aux méchants.
On confond aujourd'hui ce calice avec celui dont se plaignait le
Christ au mont des Oliviers. Confusion entretenue par l'usage
exclusivement liturgique du calice (au sens propre : vase où l'on
consacre le vin de la messe) qui, sans renvoyer à ce passage, semble faire de la coupe d'amertume une allusion au NT.
AT - Psaumes, livre 75, verset 9
Bon pasteur, bon berger
Homme dévoué jusqu'à la mort
Le Bon Pasteur est celui qui donne sa vie pour ses brebis, à l'opposé du berger mercenaire qui fuit devant le loup. Il désigne le Christ par opposition aux prêtres de l'ancienne Loi.
L'image du roi-pasteur est fréquente dans l'Orient ancien.
Les pharaons du Nouvel Empire se disent aussi pasteurs de leur peuple. La royauté sacrée des Assyro-Babyloniens se définit pareillement. Dans le code d'Hammourabi (prologue) est le premier titre que revendique le roi ; de même, dans l'épilogue, Hammourabi se vante de s'être bien acquitté du pastorat que lui avait donné Marduk.
NT - Évangile selon saint Jean, livre 10, verset 11
AT - Livre d'Ésaïe, livre 40, verset 11 ; Livre de Jérémie, livre 2, verset 8 ; livre 10,
verset 21 ; livre 23, versets 1 à 3 ; Livre d’Ézéchiel, livre 34, versets 11 à 16 et 23Bon Samaritain
Personne qui se dévoue pour son prochain
La parabole du Bon Samaritain introduit une nuance à
l'amour évangélique du prochain : « Qui est mon prochain ? » demande un légiste à Jésus.
Celui-ci évoque alors le voyageur dépouillé par des brigands, et laissé blessé sur la route. Un prêtre puis un lévite s'en écartent, tandis qu'un Samaritain le secourt, l'emmène dans une auberge et paie son hébergement. « Lequel des trois à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme qui était tombé sur les bandits ? Le légiste répondit : C'est celui qui a fait preuve de bonté envers lui. Jésus lui dit : Va et toi aussi, fais de même. »
Le prochain n'est donc pas celui que l'on respecte parce qu'il respecte la loi, mais l'étranger que l'on n'a pas choisi, qui est arrivé par hasard, mais qui nous a sauvé la vie.
Celui-ci évoque alors le voyageur dépouillé par des brigands, et laissé blessé sur la route. Un prêtre puis un lévite s'en écartent, tandis qu'un Samaritain le secourt, l'emmène dans une auberge et paie son hébergement. « Lequel des trois à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme qui était tombé sur les bandits ? Le légiste répondit : C'est celui qui a fait preuve de bonté envers lui. Jésus lui dit : Va et toi aussi, fais de même. »
Le prochain n'est donc pas celui que l'on respecte parce qu'il respecte la loi, mais l'étranger que l'on n'a pas choisi, qui est arrivé par hasard, mais qui nous a sauvé la vie.
La parabole est une pierre dans le jardin de ceux qui
font passer le devoir avant la charité.
Il serait cependant regrettable d'en faire une restriction à l'amour évangélique, puisque le pardon des offenses invite à aimer le prêtre et le lévite aussi bien que le Samaritain.
Il serait cependant regrettable d'en faire une restriction à l'amour évangélique, puisque le pardon des offenses invite à aimer le prêtre et le lévite aussi bien que le Samaritain.
Bouc émissaire
Celui que l'on charge de tous les torts, à qui l'on fait porter la
responsabilité pour les autres
Une fois par an, le jour des Pardons, les prêtres doivent faire disparaître toute impureté de la communauté d'Israël en transférant les fautes sur un bouc que l'on chasse du troupeau afin qu'il les emporte vers une terre stérile. Deux boucs sont présentés à Yahvé ; le sort désigne celui qui appartient à Dieu et doit être sacrifié, et celui appartient à Azazel (hébreu 'azazêl, force de Dieu, nom donné au bouc émissaire). L'animal n'est donc pas mis à mort mais exilé et la malédiction de la terre retombe sur un sol déjà aride. Son sort n'est peut-être pas plus mal que celui du bouc qui sera sacrifié à Yahvé...
Cette expression biblique est une des plus employées car elle correspond malheureusement à un phénomène social des plus répandus.
Il y a plusieurs espèces de boucs émissaires. La situation de base est celle d'une communauté coupable dans sa totalité et qui, pour ne pas porter sa responsabilité, la délègue à l'un de ses membres qui paiera pour tous les autres. Mais cette culpabilité peut être réelle ou supposée. Comment dès lors désigner le bouc émissaire ?
Ce peut être le plus faible, ou mieux un authentique criminel, même si sa faute n'a pas de rapport évident avec le mal encouru. Une simple tare physique ou morale qui dénonce déjà un membre de la communauté comme mal aimé de Dieu peut désigner sans risque d'erreur la victime idéale : les borgnes, bossus, roux, gauchers et idiots de village en savent quelque chose... Très prisées aussi pour tenir ce rôle, les minorités ethniques ou sociales (juifs, Francs-maçons, homosexuels, travailleurs immigrés...).
Plus simple et expéditif, désignons nos ennemis personnels ! Nec plus ultra, enfin : celui qui réunit deux ou trois de ces péchés originaux.
Nos sociétés évoluées n'ont bien sûr plus de tels dérivatifs à la mauvaise conscience collective, mais on recourt volontiers aux boucs émissaires lorsqu'un groupe social défini a commis une faute bien réelle.
La multiplicité des expressions pour désigner le phénomène (porter le chapeau, refiler l'ardoise<, soupape de sécurité, fusible...) est en soi révélatrice. Le bouc émissaire est alors une façon de conforter le pouvoir en place, qui n'a plus à craindre de répondre de ses actes s'il a pris la précaution de multiplier les relais de responsabilité.
Une fois par an, le jour des Pardons, les prêtres doivent faire disparaître toute impureté de la communauté d'Israël en transférant les fautes sur un bouc que l'on chasse du troupeau afin qu'il les emporte vers une terre stérile. Deux boucs sont présentés à Yahvé ; le sort désigne celui qui appartient à Dieu et doit être sacrifié, et celui appartient à Azazel (hébreu 'azazêl, force de Dieu, nom donné au bouc émissaire). L'animal n'est donc pas mis à mort mais exilé et la malédiction de la terre retombe sur un sol déjà aride. Son sort n'est peut-être pas plus mal que celui du bouc qui sera sacrifié à Yahvé...
Cette expression biblique est une des plus employées car elle correspond malheureusement à un phénomène social des plus répandus.
Il y a plusieurs espèces de boucs émissaires. La situation de base est celle d'une communauté coupable dans sa totalité et qui, pour ne pas porter sa responsabilité, la délègue à l'un de ses membres qui paiera pour tous les autres. Mais cette culpabilité peut être réelle ou supposée. Comment dès lors désigner le bouc émissaire ?
Ce peut être le plus faible, ou mieux un authentique criminel, même si sa faute n'a pas de rapport évident avec le mal encouru. Une simple tare physique ou morale qui dénonce déjà un membre de la communauté comme mal aimé de Dieu peut désigner sans risque d'erreur la victime idéale : les borgnes, bossus, roux, gauchers et idiots de village en savent quelque chose... Très prisées aussi pour tenir ce rôle, les minorités ethniques ou sociales (juifs, Francs-maçons, homosexuels, travailleurs immigrés...).
Plus simple et expéditif, désignons nos ennemis personnels ! Nec plus ultra, enfin : celui qui réunit deux ou trois de ces péchés originaux.
Nos sociétés évoluées n'ont bien sûr plus de tels dérivatifs à la mauvaise conscience collective, mais on recourt volontiers aux boucs émissaires lorsqu'un groupe social défini a commis une faute bien réelle.
La multiplicité des expressions pour désigner le phénomène (porter le chapeau, refiler l'ardoise<, soupape de sécurité, fusible...) est en soi révélatrice. Le bouc émissaire est alors une façon de conforter le pouvoir en place, qui n'a plus à craindre de répondre de ses actes s'il a pris la précaution de multiplier les relais de responsabilité.
Brebis égarée
Homme qui s'écarte des comportements sociaux
habituels et qu'une bonne âme ramène dans le droit
chemin
Le pasteur se réjouit davantage pour une brebis égarée et
retrouvée que pour le reste du troupeau.
La parabole apporte la même leçon que celle de l'enfant prodigue.
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 18, versets 12 à 18 ; Évangile selon
saint Luc, livre 15 ; première Épître de Pierre, livre 2, verset 25
Calvaire
Épreuve particulièrement longue et pénible
Calvaire est la traduction latine de l'hébreu
Golgotha, et l'allusion a le même sens, mais
s'emploie comme nom commun quand Golgotha est
resté un nom propre.
Le Calvaire désigne aussi une représentation du martyre de Jésus, et notamment les croix ornées de Bretagne.
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 27, verset 33 ; Évangile selon saint
Marc, livre 15, verset 22 ; Évangile selon saint Jean, livre 19, verset 17
Capharnaüm
Endroit où des objets sont entassés dans le plus grand
désordre ; Confusion, brouhaha
D'après la prophétie d'Ésaïe, le pays de Zabulon,
Capharnaüm, verrait apparaître une grande lumière : il était
donc normal que Jésus y habitât.
Plusieurs épisodes du NT y sont situés ; celui qui a pu en
faire un synonyme d'amas hétéroclite correspond sans doute
à un des sommets de la prédication du Christ : toute la ville,
dit Marc, était rassemblée devant chez lui, de sorte qu'il n'y
avait plus de place, pas même devant sa porte. La foule fut un
moment si nombreuse que Jésus et ses disciples passèrent sur
l'autre rive de la mer.
Le mot cependant, n'est entré dans la langue que par un jeu de mots sur l'ancien français cafourniau, débarras obscur.
NT - Évangile selon saint Marc, livre 2, verset 2
Cèdre du Liban
Symbolise le luxe, la beauté, la force
Les cèdres du Liban étaient réputés dans tout le monde
antique. Dans la Bible, ils sont surtout connus pour avoir servi
à la construction du Temple et de la maison de Salomon. Ils
incarnent la beauté et le luxe : Son visage est comme le Liban,
remarquable comme les cèdres, dit la Sulamite du Bien-aimé
du Cantique.
Ils représentent l'homme orgueilleux qui s'est élevé et que Yahvé
abaissera, aussi bien que le juste ferme dans sa foi pour Yahvé.
Comme ils restent toujours verts et semblent vivre longtemps,
ils symbolisent l'immortalité.
Ezéchiel en a tiré une image du Messie à venir et c'est peut-être
par lui que le cèdre du Liban a pénétré l'imaginaire chrétien.
AT - Premier livre des Rois, livre 5, verset 20 ; livre 7, verset 2 et suivants
Chair de ma chair
Enfant
Cette fois, celle-ci est l'os de mes os et la chair de ma
chair, ainsi Adam salue-t-il la Femme tirée de sa côte,
selon la tradition yahviste.
Cependant, les secrets de l'opération originelle ayant
été égarés, on ne désigne plus ainsi que les enfants
ou, au figuré, une création à laquelle on tient particulièrement.
AT - Genèse, livre 2, versets 21 à 24Chemin de croix
Passage douloureux, au propre comme au figuré,
persécution subie
L'expression ne figure pas dans le NT, mais utilise
deux images fréquentes, celle de la vie considérée
comme un chemin et celle des épreuves assimilées à
la croix que l'on porte derrière le Christ. Le chemin de
croix est un exercice de méditation devant les
quatorze stations rappelant la montée du Christ au
Calvaire.
Cheval de bataille
Sujet favori sur lequel on revient constamment et que l'on
défend avec acharnement
Plus tard, on s'inspirera de l'appellation enfantine dada pour
signifier la même chose, car qu'est-ce qu'un dada sinon une
marotte ? Bon, et le rapport avec la Bible dans tout ça ? Yahvé
fera son cheval de bataille (littéralement, cheval d'honneur à la
guerre) de son troupeau, le peuple de Juda, délaissant les
pasteurs (ceux qui vont à cheval) contre lesquels sa colère s'est
enflammée. Les guides du troupeau (les bergers mais aussi les
boucs) désignent-ils les dirigeants d'Israël et de Juda, ou ceux
des nations voisines, que promet de désigner le Seigneur ? La
prophétie, ajoutée tardivement à celles de Zacharie, rappelle
l'élection des deux tribus (Israël et Juda), mais contient
également des anathèmes contre le mauvais pasteur qui délaisse son troupeau. Il est donc difficile de trancher.
AT - Livre de Zacharie, livre 10, verset 3
Cœur de pierre
Dépourvu de la moindre sensibilité, de la plus petite parcelle d'humanité, car seul celui qui s'est endurci dans le péché a un cœur de pierre.
Colosse aux pieds d'argile
Se dit de quelqu'un dont la force n'est qu'apparente
Le colosse aux pieds d'argile, c'est le rêve de Nabuchodonosor
interprété par Daniel. Le roi a vu une statue immense dont la
tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, les reins et les
cuisses de bronze, les jambes de fer, les pieds de fer et d'argile.
Une pierre suffit à pulvériser les pieds et la statue d'écroula.
Selon Daniel, le roi est la tête d'or ; les royaumes qui suivront
seront successivement d'argent, de bronze, de fer ; le dernier
royaume sera un royaume divisé (de fer et d'argile), à la fois
fort et faible.
On voit dans ces quatre royaumes les royaumes babylonien,
mède, perse, grec, romain. Le cinquième est celui d'Alexandre
(ou l'Empire romain), divisé par ses successeurs et en guerre
permanente.
Sa division annoncerait la fin des royaumes terrestres et
la pierre qui abat le colosse fonderait un cinquième
royaume spirituel.
Mais on ne peut manquer de faire le rapprochement avec les quatre âges (or, argent, bronze, fer) qui, dans la mythologie antique, symbolisaient la décadence progressive du monde, à laquelle correspond une vision pessimiste de l'histoire comme déclin.
La conception chrétienne aura au moins le mérite d'inverser progressivement cette vision. La révélation et la résurrection du christ ne peuvent qu'être un progrès. L'histoire sera donc divisée en trois âges : l'ancienne loi, avant notre ère ; l'âge du Christ, dans lequel nous vivons ; le règne de l'Esprit, qui viendra dans un monde spirituel.
Ce cadre nouveau ne contredit pas l'ancien : le progrès entre les deux premiers âges est uniquement spirituel, et le monde matériel continue bien à vieillir et à empirer. Mais ce déclin est souhaitable, puisque ce n'est qu'à la venue de l'antéchrist et à l'anéantissement du monde matériel qu'adviendra le règne de l'Esprit.
L'apocalypse n'est donc pas une catastrophe, mais une nécessité pour échapper à la matière. Dans cette optique, le progrès matériel (donc social) est une entrave à la venue d'un monde meilleur, parce que spirituel...
Mais on ne peut manquer de faire le rapprochement avec les quatre âges (or, argent, bronze, fer) qui, dans la mythologie antique, symbolisaient la décadence progressive du monde, à laquelle correspond une vision pessimiste de l'histoire comme déclin.
La conception chrétienne aura au moins le mérite d'inverser progressivement cette vision. La révélation et la résurrection du christ ne peuvent qu'être un progrès. L'histoire sera donc divisée en trois âges : l'ancienne loi, avant notre ère ; l'âge du Christ, dans lequel nous vivons ; le règne de l'Esprit, qui viendra dans un monde spirituel.
Ce cadre nouveau ne contredit pas l'ancien : le progrès entre les deux premiers âges est uniquement spirituel, et le monde matériel continue bien à vieillir et à empirer. Mais ce déclin est souhaitable, puisque ce n'est qu'à la venue de l'antéchrist et à l'anéantissement du monde matériel qu'adviendra le règne de l'Esprit.
L'apocalypse n'est donc pas une catastrophe, mais une nécessité pour échapper à la matière. Dans cette optique, le progrès matériel (donc social) est une entrave à la venue d'un monde meilleur, parce que spirituel...
Combat avec l'ange
L'ange est avant tout un enfant charmant qui, devenu
adulte, s'appelle désormais archange, mais n'en demeure pas
moins tout aussi charmant.
Plus sérieusement, ange, au sens propre, signifie envoyé,
messager, d'où l'expression complète ange du Seigneur,
ange de Dieu.
Parfois considéré comme fils de Dieu, voire fils des dieux,
l'ange peut être un simple porte-parole ou porter la désolation
(ange exterminateur), donner la protection (ange
gardien)...
Dans le sens originel, il peut y avoir bien entendu des anges
de Satan ou de l'abîme, comme il y a des anges de Dieu. La
hiérarchie céleste ne sera définie que par le pseudo-Denys
l'Aréopagite (V-VIe siècle) : archanges et anges y occupent
les deux dernières places...
L'ange gardien est le compagnon personnel de chaque
homme qu'il exhorte au bien quand son mauvais ange le
pousse au mal. Cette image populaire n'apparaît pas telle
quelle dans la Bible.
L'existence d'un bon ange qui veille sur un élu à une période
critique de sa vie est cependant postulée par l'histoire de
Tobias, fils de Tobit, que Raphaël guidera dans son voyage.
La notion d'ange protégeant un homme particulier est rare
dans l'AT où l'on préfère celle de l'ange protecteur de tout un
peuple. Dans le NT, il semble admis que certaines personnes
aient leur ange. Aucun concile n'a cependant défini
l'existence de ces anges gardiens, mais pour les théologiens,
nier une croyance tellement universelle serait une erreur, sinon une hérésie.
AT - Genèse, livre 16, verset 7Comme la prunelle de ses yeux
Représente ce qui est le plus précieux
La valeur symbolique de l'oeil dans les mentalités primitives du Proche-Orient va au-delà de l'organe sensoriel : plus que l'oreille ou le nez, l'œil participe à la lumière, en même temps qu'il révèle le monde intérieur.
La prunelle qui réagit aux émotions en est tout la partie la plus précieuse.
AT - Deutéronome, livre 32, verset 10, Proverbes, livre 7, verset 2 ; Livre de
Siracide, livre 17, verset 21
Comme un seul homme
Avec un bel ensemble, ce qui ne signifie pas pour autant
en tenue de gala !!!
Bon, plus sérieusement : Comme dans toute société
patriarcale, les valeurs viriles sont exaltées dans la Bible, et
les termes généraux, homme, fils, sont nécessairement
masculins.
L'expression comme un seul homme a dans la Bible
exactement le même sens qu'aujourd'hui, tout en étant
cependant presque toujours réservée à des troupes armées
pour le combat et se mettant en route avec un ensemble
terrifiant. Les troupes faibles et mal organisées sont plutôt
comparées à des femmes en travail...
AT - Livre des Juges, livre 20, versets 1 à 8 ; Premier livre de Samuel, livre 11,
verset 7 ; Livre de Jérémie, livre 6, verset 23 ; livre 50, verset 42 ; Livre de Néhémie,
livre 8, verset 1
Comprenne qui pourra
Souligne ironiquement une pensée confuse, autrement
dit, comment brouiller les piste, et faire croire que nos
pensées confuses sont trop élevées pour être appréhendées
par le commun des mortels... si c'est pas le comble du
snobisme, ça !
En fait, le Christ ne s'adresse qu'à ceux capables de
décrypter ses paraboles.
À noter qu'il peut être dangereux de parler par énigmes
lorsque l'on a acquis une certaine notoriété, car cela peut
mener à de bien cruels quiproquos... Comprenne qui
pourra est la devise des pédants ignorants. L'ambiguïté
est la cuirasse du doute ; l'hermétisme, celle de la banalité.
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 19, verset 12
Connaître au sens biblique
Avoir des rapports sexuels
Oui mais dit comme ça, ça perd de son innocence, la
métaphore est tellement plus poétique : L'homme connut
Eve, sa femme. Elle devint enceinte, enfanta Caïn....
La double acception des verbes signifiant connaître est
commune aux langues sémitiques. A noter que le verbe
peut être employé pour les deux sexes : les filles de Loth
n'on pas connu d'hommes. Il ne s'agit donc pas de
considérer la femme comme un objet (de connaissance)
dont s'emparerait l'homme.
Il y a sans doute dans cet emploi métaphorique le souvenir d'une initiation par la sexualité : L'accession au monde adulte est également une initiation à la vie sociale, à une conscience qui élève l'homme au-dessus de la condition de la bête, et une initiation à la mystique. La malédiction de la chair que l'on trouve dès l'AT a occulté ce mysticisme sensuel et obligé les exégètes à des acrobaties mentales pour réintégrer dans la nouvelle morale les livres sensuels comme le Cantique des Cantiques...
Il y a sans doute dans cet emploi métaphorique le souvenir d'une initiation par la sexualité : L'accession au monde adulte est également une initiation à la vie sociale, à une conscience qui élève l'homme au-dessus de la condition de la bête, et une initiation à la mystique. La malédiction de la chair que l'on trouve dès l'AT a occulté ce mysticisme sensuel et obligé les exégètes à des acrobaties mentales pour réintégrer dans la nouvelle morale les livres sensuels comme le Cantique des Cantiques...
Côte d'Adam
Allusion à la création de la femme
Femme, épouse, moitié
Deux traditions qui semblent contradictoires et qui sont
simplement juxtaposées rendent compte de la création de
l'homme. Selon la tradition élohimiste, dieu a créé l'homme
à son image et les (sic) a faits mâle et femelle. Selon le
Yahviste, yahvé-Elohim créa Adam seul mais lorsque
l'homme eut finit de nommer les animaux, on s'aperçut
qu'il n'y en avait aucun qui lui ressemblât et qui put lui
servir d' aide. Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur
l'homme qui s'endormit ; il prit une de ses côtes et referma
les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma la côte
qu'il avait prise à l'homme en une femme qu'il lui amena.
Présentée à Adam, la femme fut agréée comme chair de sa
chair et nommée femme, littéralement hommasse.
Les deux récits sont-ils contradictoires ? Les références d'Adam à une femme antérieure font penser qu'il y aurait eu deux créations de la femme, une égale de l'homme et l'autre tirée de lui.
Une tradition qui n'a rien de biblique voit en cette première femme Lilith, qui aurait refusé de s'accoupler avec Adam sur le dos et se serait enfuie avec Satan pour aller régner sur les Enfers...
D'autres y voient deux stades de la même tradition, spirituelle puis matérielle, ou en référence à l'androgyne platonicien (ce que contredit le pluriel les), une création en deux stades : Adam/Eve aurait été séparé pour se servir de compagne à soi-même. En hébreu comme en latin, côte et côté sont homonymes et Dieu aurait pu faire la femme en enlevant un côté (une moitié) à Adam.
De cette conception nous est restée l'habitude de désigner notre épouse par le terme ma moitié.
Bien sûr, l'histoire de la côte est plus poétique ! Tirer la femme de la tête l'aurait rendue orgueilleuse ; de l'œil, coquette ; de la bouche, cancanière ; des pieds, coureuse ; des mains, voleuse... il aurait opté pour l'organe le plus modeste, la côte (treizième du côté droit) couverte même quand l'homme se tient debout ; et pourtant, la femme est...
Les deux récits sont-ils contradictoires ? Les références d'Adam à une femme antérieure font penser qu'il y aurait eu deux créations de la femme, une égale de l'homme et l'autre tirée de lui.
Une tradition qui n'a rien de biblique voit en cette première femme Lilith, qui aurait refusé de s'accoupler avec Adam sur le dos et se serait enfuie avec Satan pour aller régner sur les Enfers...
D'autres y voient deux stades de la même tradition, spirituelle puis matérielle, ou en référence à l'androgyne platonicien (ce que contredit le pluriel les), une création en deux stades : Adam/Eve aurait été séparé pour se servir de compagne à soi-même. En hébreu comme en latin, côte et côté sont homonymes et Dieu aurait pu faire la femme en enlevant un côté (une moitié) à Adam.
De cette conception nous est restée l'habitude de désigner notre épouse par le terme ma moitié.
Bien sûr, l'histoire de la côte est plus poétique ! Tirer la femme de la tête l'aurait rendue orgueilleuse ; de l'œil, coquette ; de la bouche, cancanière ; des pieds, coureuse ; des mains, voleuse... il aurait opté pour l'organe le plus modeste, la côte (treizième du côté droit) couverte même quand l'homme se tient debout ; et pourtant, la femme est...
Couronne d'épines
Supplice de martyr, symbole de la violence policière — si
si !!!
Après la condamnation, Jésus fut abandonné aux
soldats qui le flagellèrent, le revêtirent de pourpre, le
couronnèrent d'épines, lui mirent un roseau à la main et
se prosternèrent ironiquement devant lui en le saluant :
« Bonjour, Roi des Juifs. »
Chez Jean, l'épisode précède la
condamnation : lorsque la foule eut préféré Barrabas à
Jésus, Pilate fit déguiser celui-ci en roi de carnaval.
L'humiliation serait alors une tentative d'apitoyer la
foule et d'éviter la condamnation à mort.
Mais les Juifs, en accusant Jésus de s'être dit fils de Dieu,
profèrent une accusation de blasphème, plus grave que
celle de sédition. S'il faut en croire la relique de Notre-Dame de Paris, achetée par Saint Louis en 1239, et pour
laquelle fut édifiée la Sainte-chapelle, la sainte couronne
était de joncs entrelacés de jujubier.
De nombreuse épines sont vénérées partout en Europe.
NT - Évangile selon saint Marc, livre 15, verset 17 ; Évangile selon saint Jean, livre
19, verset 2 De nombreuse épines sont vénérées partout en Europe.
Créer, modeler, façonner à son image
Ce qui n'indique pas forcément un manque d'imagination
ou pire un ego sur-dimensionné, il s'agit de Dieu, quand
même ! il pouvait bien se le permettre !
Dieu créa l'homme à son image, dit la Genèse... Au sixième
jour de la création est ainsi couronnée l'oeuvre divine :
l'homme hérite de Dieu l'autorité sur les autres animaux, une
partie de son pouvoir (c'est Adam qui nommera les animaux)
et peut-être, dans le projet initial, l'immortalité, ou du moins,
dans les exégèses, celle de l'âme.
Le passage est important, puisqu'il fonde l'anthropocentrisme
de la création et qu'il permet d'opposer au Dieu créateur de
l'homme les dieux créés par l'homme à son image ! Comment
éviter cependant l'anthropomorphisme ?
Deux récits de la création se suivent dans la Genèse : le
premier (élohiste) raconte comment l'homme mâle et
femelle, a été créé à l'image de Dieu : il s'agirait de
l'homme immatériel, dont l'intellect, l'âme et, avant la
chute, l'immortalité, ont quelque chose de divin ; dans le
second récit (yahviste), Adam est façonné de terre et Ève
tirée de sa côte : il s'agit ici de la création matérielle, celle
du corps. Telle est en tout cas l'explication de Philon
d'Alexandrie. Saint Paul prenait l'expression plus
littéralement, mais ne voyait que dans le mâle l'image
de Dieu : la femme n'était que la gloire de l'homme et
c'est pour cela qu'elle devait rester voilée...
À noter aussi que l'anthropomorphisme est une
croyance ancienne et n'est pas limitée à la Bible : les
Métamorphoses d'Ovide affirment elles aussi que le
Créateur modela l'homme à l'image des dieux,
maîtres de l'univers, ainsi le même rapport est
souligné entre les pouvoirs octroyés à l'homme et son
origine divine.
AT - Genèse, livre 1, verset 27 ; Livre de Siracide (Ecclésiastique), livre 17,
verset 3
Crier sur les toits
Proclamer partout
Ainsi Jésus définit-il la tâche de ses apôtres : Ce que je vous
dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière et ce que vous
entendez à l'oreille, criez-le sur les toits (praedicate super
tecta). Il ne faut pas oublier que dans les pays
méditerranéens, les toits plats servent de terrasses ; l'image
est donc d'un enseignement qui sort de l'ombre de la maison
et qui se répand en pleine lumière sur les hommes.
La symbolique de la lumière s'est estompée dans les régions
moins favorisées par le soleil et dans une époque plus sensible
aux tours de Babel...
On a retenu les toits pour leur élévation qui permet à l'orateur de se faire entendre au loin.
NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 10, verset 27Croiser les bras
Geste du paresseux ou de l'inoccupé (ou exercice psychomoteur,
mais ça ne rentre pas dans le cadre de cette explication...)
Les bras croisés marquent aussi bien l'opposition, et a fortiori
la non-communication, le geste est négatif, significatif d'un
refus (de travailler ou de communiquer). Les bras croisés
s'opposent en cela aux bras largement ouverts, nettement plus
accueillants...
Dans le proverbe biblique, il semble que les bras croisés soient
l'attitude normale de l'homme couché pour dormir : Jusqu'à
quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de
ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu de somnolence, un
peu croiser les bras en te couchant, et comme un rôdeur viendra ta pauvreté, et ton indigence, comme un homme armé.
AT - Proverbes, livre 6, verset 10 ; Livre de l'Écclésiaste, livre 4, verset 5
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