Dès 1549, Estienne explique dire à quelqu'un ses (quatre) vérités comme lui dire ce qu'on pense de lui avec une franchise brutale. Ces vérités personnelles sont toujours désobligeantes pour celui dont il s'agit, et le pluriel correspond à choses vraies dites sur le compte de quelqu'un et qui paraissent justifiées (donc vraies) du point de vue de l'attaquant.
Quatre n'a ici qu'une valeur intensive, mais ne s'explique pas spécifiquement, sinon par l'image implicite du cadran, totalité divisée en quatre secteurs (cf. : les quatre points cardinaux, aux quatre vents, etc.).
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