Comme un modèle de peintre
Dans son roman Un début dans la vie, Balzac écrit : « On appelle en termes d'atelier, croquer une tête, en prendre une esquisse, dit Mistigri... et nous ne demandons à croquer que de belles têtes. »
De là le mot : elle est jolie à croquer.
Mais pourquoi à croquer ? Balzac devait pourtant savoir qu'au XVIIe siècle, croquer une femme signifiait en obtenir les faveurs.
Dans les mêmes ateliers d'artiste, belle à croquer avait en fait un double sens. Les rapports entre peintres et modèles ne se cantonnant pas toujours au domaine artistique !
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