S'en moquer comme de l'an quarante

Comme du Coran 
Mais quel est donc ce fameux an quarante ? Tout simplement la déformation du mot arabe al coran, le Coran. On comprend le dédain des croisés pour les versets de ce livre impie à leurs yeux. Et pour l'algèbre que l'on doit aussi aux Arabes, comme en témoigne l'expression voisine n'y comprendre non plus qu'à de l'algèbre ou bien à l'alcoran.
Prétextant que s'en moquer comme de l'an quarante n'est attestée pour la première fois qu'en pleine Révolution Française, certains voudraient contester cette origine pourtant de loin la plus logique. Pour eux, l'an quarante serait celui de la République à la pérennité de laquelle les royalistes ne pouvaient croire.
Mais comme les premières attestations écrites se situent dans des textes révolutionnaires, d'autres les contredisent : pour eux, il s'agirait de l'an quarante du règne de Louis XVI encore roi des Français.
Ils tombent néanmoins d'accord pour déclarer que quarante serait le chiffre de l'attente dans la symbolique des nombres. Comme les quarante jours du déluge, les quarante ans passés par les Hébreux dans le désert, les quarante heures que passa Jésus au sépulcre et les quarante jours qui passèrent ensuite jusqu'à son ascension dans le ciel. C'est aussi la durée du jeûne chez les chrétiens et les musulmans.
Ce qui confirme bien l'hypothèse de l'alcoran en an quarante.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire