Qui ne connaît « La chèvre de monsieur Seguin qui s'est
battue toute la nuit avec le loup, et puis le matin le loup
l'a mangée » ?
Le conte d'Alphonse Daudet devint très vite populaire.
Plus que la mort de la biquette, c'est sa volonté de vivre,
ne fût-ce qu'un jour, en liberté, tout en sachant que le
loup la mangerait, qui a frappé — et puis sa fierté à
résister autant que la vieille chèvre qui l'avait précédée,
sa résignation satisfaite, au lever du jour, les derniers
coups de langue, entre deux assauts du loup, à l'herbe de
la montagne...
Comme pour le Petit chaperon rouge, la métaphore sexuelle du combat contre le loup a été suggérée, et Daudet ne l'a pas négligée, en faisant du badinage amoureux une des expériences de la liberté vécue par la chevrette.
Comme pour le Petit chaperon rouge, la métaphore sexuelle du combat contre le loup a été suggérée, et Daudet ne l'a pas négligée, en faisant du badinage amoureux une des expériences de la liberté vécue par la chevrette.
D'une façon générale, la chèvre de monsieur Seguin
traduit tous les combats désespérés, où l'on se bat pour le
plaisir du dernier brin d'herbe en se sachant vaincu
d'avance.
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