Cette métaphore naïve et transparente développe l'idée de
faire une gâterie.
Il est possible que le choix de cette douceur ait été
influencé par le vieux terme bistoquette, la pine.
Dans le genre alimentaire, il y a encore tremper sa
nouille.
Une autre explication circule, en fait, et attestée dans la
littérature libertine du temps de Sade...
Il s'agirait donc d'une pratique sexuelle scatologique,
quand certains trempaient véritablement un bout de
pain dans un vase de nuit avant de le goûter.
L'expression tremper son biscuit s'éclaire alors d'un jour nouveau, non dénué d'humour, mais je demande à voir l'homme savourer son biscuit une fois trempé : faut quand même être sacrément souple !!!
L'expression tremper son biscuit s'éclaire alors d'un jour nouveau, non dénué d'humour, mais je demande à voir l'homme savourer son biscuit une fois trempé : faut quand même être sacrément souple !!!
Blague à part, c'est sans doute l'aspect déviant et donc
forcément excitant — ah ! le plaisir de l'interdit ! — qui
explique le succès de cette expression que bon nombre
d'autres auraient pu si facilement détrôner. Le fait aussi
d'un jeu de mots sur un jeu de mots, ce triple sens qui
permet à tout le monde de s'accorder dans une complicité
coquine : certains se contentent de la douce comparaison
avec le gâteau, tandis que d'autres, plus vicieux, se
délectent d'une allusion franche, car faussement
déguisée, à une pratique sexuelle très... crue !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire