C'est au domaine de Gethsémani que Judas salue Jésus
d'un baiser qui était en fait un signe de
reconnaissance pour les soldats venus l'arrêter.
On s'est interrogé sur la nécessité de ce signe pour un
homme aussi public que le Christ. Peut-être y a-t-il un
rappel de l'AT : Digne de confiance est l'ami qui blesse,
mais un ennemi prodigue les baisers. Mais c'est surtout
le symbole du geste d'amour, du baiser sacré censé
donner la paix, pour la trahison suprême qui a frappé.
On l'a aussi rapproché du baiser de paix que les
chrétiens se donnaient à la messe. Jadis, on l'omettait
les trois derniers jours de la semaine sainte en souvenir
de la trahison.
On a pourtant pu voir dans ce baiser un acte de réconciliation. Judas qui souhaitait conserver à la mission du Christ le caractère d'une rébellion contre Rome, aurait cru que son maître, acculé par la dénonciation, aurait dit oui à la résistance et se serait enfui. La passivité de Jésus aurait été la fin du rêve de Judas, qui n'avait plus qu'à demander pardon de sa trahison. Hypothèse séduisante, mais indémontrable... NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 26, versets 48 et 49
On a pourtant pu voir dans ce baiser un acte de réconciliation. Judas qui souhaitait conserver à la mission du Christ le caractère d'une rébellion contre Rome, aurait cru que son maître, acculé par la dénonciation, aurait dit oui à la résistance et se serait enfui. La passivité de Jésus aurait été la fin du rêve de Judas, qui n'avait plus qu'à demander pardon de sa trahison. Hypothèse séduisante, mais indémontrable... NT - Évangile selon saint Matthieu, livre 26, versets 48 et 49
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