Bible

Le grec biblon (du nom de Byblos qui contrôle le commerce du papyrus égyptien) signifiait coeur du papyrus et par extension livre. Dans l'AT, c'est encore un substantif ordinaire : livre de la Loi, livre de Moïse... Mais l'emploi absolu se trouve déjà dans Daniel (9,2), où il désigne probablement les livres prophétiques (au pluriel biblia).
C'est sur ce neutre pluriel que l'on forma le féminin singulier bible, qui désigne les deux Testaments dès le IIe siècle (saint Jean Chrysostome).
Par extension, il désigne aujourd'hui un livre de référence, dans lequel tout s'y trouve et retrouve — sauf vous, complètement perdu !!!


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