Oui mais dit comme ça, ça perd de son innocence, la
métaphore est tellement plus poétique : L'homme connut
Eve, sa femme. Elle devint enceinte, enfanta Caïn....
La double acception des verbes signifiant connaître est
commune aux langues sémitiques. A noter que le verbe
peut être employé pour les deux sexes : les filles de Loth
n'on pas connu d'hommes. Il ne s'agit donc pas de
considérer la femme comme un objet (de connaissance)
dont s'emparerait l'homme.
Il y a sans doute dans cet emploi métaphorique le souvenir d'une initiation par la sexualité : L'accession au monde adulte est également une initiation à la vie sociale, à une conscience qui élève l'homme au-dessus de la condition de la bête, et une initiation à la mystique. La malédiction de la chair que l'on trouve dès l'AT a occulté ce mysticisme sensuel et obligé les exégètes à des acrobaties mentales pour réintégrer dans la nouvelle morale les livres sensuels comme le Cantique des Cantiques...
Il y a sans doute dans cet emploi métaphorique le souvenir d'une initiation par la sexualité : L'accession au monde adulte est également une initiation à la vie sociale, à une conscience qui élève l'homme au-dessus de la condition de la bête, et une initiation à la mystique. La malédiction de la chair que l'on trouve dès l'AT a occulté ce mysticisme sensuel et obligé les exégètes à des acrobaties mentales pour réintégrer dans la nouvelle morale les livres sensuels comme le Cantique des Cantiques...
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