Job était un patriarche juif (mentionné à plusieurs reprises
dans la Bible) qui était riche comme Crésus et jouissait d'un
bonheur sans égal entouré d'une nombreuse famille.
« Il y avait dans le pays de Hus, un homme nommé Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et éloigné du
mal. Il lui naquit sept fils et trois filles. Il possédait sept
mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de
bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de
serviteurs », Le Livre de Job, Prologue en prose, chap. 1 à 3
Satan, le démon, jaloux de sa vertu, reçut de Yahweh la
permission de l'éprouver et Job perdit d'un coup ses sept fils et
ses trois filles ainsi que tous ses biens.
Le corps recouvert d'une lèpre maligne, il ne pouvait
s'asseoir que sur un tas de fumier, situation que
l'iconographie populaire a maintes fois représentée.
Il dut de surcroît subir les reproches et les railleries de son épouse et de ses amis, mais jamais sa patience ne fut ébranlée et jamais ses infortunes ne lui arrachèrent le moindre murmure, la moindre plainte.
À chaque nouveau malheur qui le frappait, résigné, le saint homme se contentait de dire : « Seigneur, que votre volonté soit faire »
Il dut de surcroît subir les reproches et les railleries de son épouse et de ses amis, mais jamais sa patience ne fut ébranlée et jamais ses infortunes ne lui arrachèrent le moindre murmure, la moindre plainte.
À chaque nouveau malheur qui le frappait, résigné, le saint homme se contentait de dire : « Seigneur, que votre volonté soit faire »
Devant tant d'endurance silencieuse, Dieu lui rendit,
avec la santé, le double des biens qu'il avait perdus, ainsi
qu'une nouvelle et nombreuse famille.
Dans Le Livre de Job, le premier des Livres poétiques de
l'Ancien Testament, on peut lire sous forme de poèmes le
long calvaire enduré par Job qui se demande si Dieu
n'éprouve pas quelque plaisir à poursuivre un innocent, à
frapper l'œuvre que ses mains ont créée.
L'épilogue en prose du Livre de Job dit aussi qu'il vécut après cela cent quarante ans et (...) vit ses fils et les fils de ses fils jusqu'à la quatrième génération.
L'épilogue en prose du Livre de Job dit aussi qu'il vécut après cela cent quarante ans et (...) vit ses fils et les fils de ses fils jusqu'à la quatrième génération.
La langue française compte au moins deux autres
locutions bien moins usitées en rapport avec la famille de
Job : Ainsi dira-t-on d'une femme acariâtre et querelleuse
c'est la femme de Job, comme ce sont les amis de Job fait
référence à ceux qui adressent des reproches à un homme
déjà frappé par le malheur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire