Être trempé comme une soupe

Au Moyen Âge, on ne faisait cuire son pain au four banal qu'une fois ou deux le mois. On mangeait alors le pain plus souvent rassis que frais. Ce qui permettait d'y tailler des tranchoirs qui servaient d'assiettes pour y couper sa viande ou y tailler des soupes, tranches de pain dur que chacun déposait au fond de son écuelle avant de verser le bouillon ou le vin chaud dessus. 
Cela s'appelait tremper sa soupe (du germain suppa, même sens, cf. l'anglais to sop, tremper). On n'imaginait pas alors manger une soupe non trempée !