Rompre des lances avec quelqu'un

Dans une joute oratoire 
La locution nous vient directement des joutes médiévales. Les deux chevaliers en armure qui étaient en lice s'élançaient au triple galop de leur destrier à la rencontre l'un de l'autre dans le but de désarçonner l'adversaire d'un coup de lance ou pour le moins lui rompre sa lance. 
À la fin du tournoi, le nombre de lances rompues servait à désigner le vainqueur. 
Les boxeurs d'aujourd'hui pratiquent de la même manière, gagnant aux points à défaut de mettre K.O. leur adversaire.