C'est Byzance !

S'exclame-t-on devant des richesses à profusion, une abondance de biens ou de luxe démesuré. 
Istanbul, autrefois Byzance ou Nouvelle-Rome, fut aussi nommée Constantinople du nom de l'empereur Constantin qui, forcé de quitter Rome, décida d'y faire établir l'Empire. Sa situation sur le Bosphore, la Corne d'Or, eut tôt fait d'attirer les ambitieux. Après Darius, roi de Perse, les Athéniens s'en emparèrent ; ce fut le début d'un essor remarquable et d'un commerce florissant. La ville fut agrandie et embellie. 
Quand elle fut soumise à l'autorité de Rome, l'expansion de Byzance se développa encore grâce au droit de péage exigé pour accéder à la mer Noire, ce qui permit un contrôle total du commerce dans cette région. Les arts y furent encouragés et l'architecture byzantine se propagea jusqu'en Occident, surtout en Italie (Pise, Venise, Ravenne). Palais impériaux, curie, thermes dignes de Caracalla, temples et plus tard églises, firent, au cours des siècles, la renommée de la ville.
Cette ville fut symbole de profusion et d'opulence. Jusqu'au Xe siècle, les architectes continuèrent d'élever des monuments remarquables, multipliant dômes et coupoles. Les sculpteurs idolâtraient les empereurs par des statues d'or et d'argent. Ces excès amenèrent finalement une décadence et dégénérescence de l'art byzantin, dues à une absence d'inspiration mêlée à une prodigalité excessive d'ornements et de mosaïques.
Malgré une fin moins glorieuse, Byzance demeure cependant dans nos esprits le symbole de fastes et de somptuosité.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire