Chevalier d'industrie

Pas vraiment à cheval sur l'honnêteté 
Cette appellation est un peu désuète et n'a rien à voir avec le ruban rouge de chevalier de la Légion d'honneur attribuée au titre du ministère de l'industrie. Le terme s'applique aux aigrefins qui vivent de coupables industries, d'expédients. Elle fait partie d'une série d'expressions péjoratives à la mode autrefois : le chevalier de la lancette, le barbier, le chevalier du mètre, le commis en nouveautés, le chevalier du crochet, le chiffonnier, le chevalier du bidet, le souteneur ou les chevaliers de la rosette, les pédérastes
Elle provient du nom d'une association de malfaiteurs, les chevaliers d'industrie, dont les méfaits furent contés dans un roman picaresque espagnol paru en France au XVIIe siècle.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire