Détacher un à un les pétales de cette fleur
En disant par jeu ou par superstition : il aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, pour savoir si l'on est aimé, le dernier pétale arraché étant censé donner la bonne réponse.
On trouve l'expression chez Musset (1837) mais le jeu, fondé sur la croyance aux propriétés divinatoires de cette fleur, semble d'origine normande et paraît plus ancien.
L'expression n'est plus très employée, sauf dans une intention délibérée d'archaïsme, au sens de conter fleurette, badiner, et − par plaisanterie − dans un contexte moins innocent.