Donner sa langue au chat
La locution a d'abord eu le sens de se juger incapable de fournir une réponse valable à une question. C'était l'équivalent de donner sa langue au chat.
Description imagée du geste de désespoir du lettré, du savant, réduit à lancer au loin son bonnet carré, symbole de son savoir, jusque par-dessus la hauteur où tournaient les moulins. Celui qui par contre se sentait capable d'apporter une réponse positive à un problème choisissait de le prendre sous son bonnet, c'est-à-dire qu'il en acceptait la responsabilité.
Influencée par jeter son froc aux orties, la locution prendra au temps de George Sand son sens moderne de braver les convenances, ou, pour une jeune fille, d'avoir une aventure galante.
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