Pour un dressage en douceur
Certains y voient la dragée proposée à l'enfant obéissant ou le petit susucre donné au chien qui fait le beau. Pour d'autres, il s'agit de la dragée de fourrage donnée au cheval.
L'expression plus ancienne avoir mis le râtelier trop haut à quelqu'un (aujourd'hui, on dirait avoir mis la barre trop haute) confirme cette hypothèse. La dragée ordinaire (du latin dravoca, ivraie), faite de fourrage, est toujours à la portée de la bouche du cheval dans sa mangeoire. Mais ce qu'on appelait la dragée de cheval, un mélange de grains poussés en herbe, était tenue hors de sa portée, au-dessus du râtelier. On ne lui en délivrait que pour le récompenser d'un effort méritoire.