Un vrai tour de cadran
Le jeu de paume est l'ancêtre du tennis. L'affichage des points était réalisé à l'aide d'un cadran à aiguilles muni de quatre repères : 15, 30, 45 et 60. Quand les deux aiguilles étaient sur le même repère, les joueurs étaient dits quinzains ou trentains, termes déformés par les joueurs de tennis en quinze à ou trente à. Arrivés à égalité à quarante-cinq (abrégé en quarante), ils étaient dits à deux (sous-entendu points du jeu), diouce comme prononcent aujourd'hui les arbitres à Wimbledon.