Comme de vulgaires associés
Le cochon n'a jamais eu bonne réputation (un tort fort dommageable, il faudrait étudier en classe la pièce de Raymond Cousse, Stratégie pour deux jambons : un régal !!!...). Bref, le cochon mange salement, il est méchant, toujours bête, souvent saoul, joueur de tours à ses heures, parfois même mangeur de perles ! Mais on ne le savait pas aussi facile à se lier d'amitié ! En fait, au Moyen Âge, il y cochon et cochon, autrement dit, l'animal et l'ami. En ancien français, le soçon (du latin socius) ou chochon était le camarade, l'associé. L'apostrophe mi-amicale mi-insultante « eh bé, mon cochon ! » a la même origine.